Enseignement supérieur

Travailler dans la mécanique : quelle voie suivre ?

Depuis le 20 mai, le contrôle technique se durcit. Plus long, mais aussi plus cher, il inquiète les automobilistes, mais fait le bonheur des centres de contrôle qui ont vu leur clientèle augmenter à l’approche de la date fatidique. Ces changements sont l’occasion de s’interroger sur la bonne voie à suivre pour travailler dans le domaine de la mécanique !

Une réforme qui secoue les automobilistes

Depuis quelques semaines, les centres de contrôle technique ne désemplissent pas. Dans certaines villes, on voit se former des files d’attente dès 7h du matin, c’est dire l’affolement des automobilistes face à une réforme dont on parle depuis plusieurs mois. Ainsi, on estime que l’activité des centres de contrôle technique a connu une augmentation de 60 % au mois d’avril, à en croire le Conseil National des Professions de l’Automobile.

Avant de se rendre chez l’un ou chez l’autre, mieux vaut donc se préparer en se rendant par exemple sur des sites spécialisés. On y trouve tous les renseignements sur les centres de contrôle technique, comme ici à Laval, et cela évite une attente interminable.

L’augmentation de fréquentation des centres pose d’ailleurs une autre question, celle de la main d’œuvre. La mécanique est un secteur qui ne connaît pas la crise et nombreux sont ceux qui s’orientent à raison vers ce domaine. Quelle est la meilleure voie pour s’assurer un emploi à la fin de la formation ?

Les différents types de formations

Devenir un professionnel de la mécanique ne s’improvise pas. En fonction de son profil et de son objectif, il est possible de suivre différents types de formation. La formation en ligne permet de profiter de tutoriels simples, elle est plus courte et plus rapide et permet d’exercer rapidement une profession dans ce domaine, qui toutefois ne sera pas très technique. L’e-learnign, qui fonctionne bien dans l’éducation, est également envisageable, mais compte tenu de la discipline, qui demande une mise en pratique, elle n’est pas vraiment adaptée.

Les formations professionnalisantes et diplômantes sont nombreuses et spécialisées. Le CAP et le BAC PRO maintenance des véhicules options voitures particulières sont les voies les plus courantes. Une spécialisation, ou « mention complémentaire » dans la maintenance des moteurs diesel est également envisageable. Enfin, le CQP, un certificat de qualification professionnelle, permet d’exercer le métier après plusieurs années d’expérience.

Il existe aussi des écoles spécialisées, l’IEMS (Institut Européen de Formation aux Mécaniques Sportives), l’ISCAM (Institut Supérieur du Commerce Automobile du Mans), l’EPCRA (Ecole professionnelle du Commerce des Réseaux Automobiles), l’ISAT (Institut Supérieur de l’Automobile et du Transport), ou le GARAC (Ecole Nationale des professionnels de l’Automobile), qui sont particulièrement appréciées. On peut ensuite travailler comme salariés ou à son compte dans un garage, chez un concessionnaire…

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